30 décembre 2006

En attendant 2007... et le nouvel album !

Une jolie version de "Stumbleine" (Mellon Collie)



Une énième version de "Pug" (Adore), dont je ne me lasse décidément pas



Un extrait plein de bonne énergie d'un show de Conan O'Brien en 1997, où l'on retrouve l'enthousiaste "Muzzle" (Mellon Collie)


Près de 13 minutes d'un live à Londres en 1994, avec le très nerveux "Silverfuck" (Siamese Dream) et surtout... un petit extra à la fin... tout bonnement monumental... monstrueux... débordant d'une puissance magique. Et quelques hurlements corganiens magnifiques. Quels souvenirs !

07 décembre 2006

Kim Wilde... Kim Wilde... Ô... Kim...

Si je me remémore les premières musiques qui ont pénétré mes oreilles et qui y ont produit un petit effet, je ne rencontre ni Mozart, ni Barbara, ni Brassens, ni Dylan, ni Coltrane... je retrouve Kim Wilde... Au milieu des musiques pop british des eighties, genre Duran-Duran, Talk talk, ou Kajagoogoo...



... et puis de la variété française (très) caractéristique de l'époque, et puis du "hardrock" du premier Bon Jovi...




... s'invitent en ma mémoire la troublante voix et les hurlements de Kate Bush...



... et j'entends Laurent Voulzy nous chanter ses nuits sans Kim Wilde, et j'entends la belle Kim elle-même, et je la vois... se déhancher dans ses clips, sa blondeur, sa fraîcheur... son côté sauvage, un peu punk, et en même temps très pur... Ah la la... Kim Wilde... J'avais pas dix ans, je n'étais pas amoureux d'elle, mais je crois qu'elle m'évoquait l'amour...

"You keep me hanging on"


"View from a bridge"



"Kids in America"


J'avais oublié le regard... irrésistible... Bon, d'accord, je crois qu'on a tous été amoureux d'elle... C'était en tout cas un bien bon premier souvenir musical.

04 décembre 2006

Alain Soral, nouvelle tête pensante du FN et persona non grata à Sciences Po

Invité le samedi 2 décembre 2006 à la 59e Journée Dédicaces de Sciences Po, l'écrivain Alain Soral en a été chassé par la police, sur la demande du directeur de l'établissement, Richard Descoings. Alain Soral avait officialisé, quelques jours auparavant, son ralliement au Front National et à l'équipe de campagne de Jean-Marie Le Pen. Compte rendu de ces événements, analyse, et petite digression personnelle.

"Vous n'êtes pas toléré dans cet établissement", "Vous n'êtes pas désiré ici", "Vous êtes indésirable"... C'est ainsi qu'un policier a justifié à l'écrivain Alain Soral son expulsion du salon du livre qui se tenait à Sciences Po samedi dernier (vidéo de l'expulsion). Pourtant, le sulfureux pamphlétaire, connu pour ses positions républicaines et critiques à l'égard de tous les communautarismes (féministes, gays, arabes, juifs...), ou encore pro-palestiniennes et critiques vis-à-vis du sionisme, avait bel et bien été invité, parmi près de 130 personnalités.

Il avait, certes, reçu, la veille, le 1er décembre, un courriel de Richard Descoings, directeur de Sciences Po, qui annulait son invitation, au motif que sa venue faisait peser une menace à la fois sur lui-même et sur l'ensemble des participants (lire le mail sur le site de Soral). Si menace il y avait, pourquoi ne pas avoir demandé à la police de la prévenir, en entourant Alain Soral de sa protection ? Au lieu de cela, la police a bien été appelée, mais pour chasser l'homme menacé. Peut-on établir un parallèle avec la situation de Robert Redeker ? Au philosophe menacé, la police assure fort normalement une protection. Quant à Alain Soral, soi-disant menacé, il est chassé manu militari d'un salon littéraire par cette même police. Etrange traitement. Richard Descoings s'est expliqué - laborieusement - sur cette affaire Soral sur RSP.fm, la radio des étudiants de Sciences Po.

Censuré et intimidé

Alain Soral est, en effet, un homme en danger, qui s'est déjà fait violemment agresser. La première fois, c'était le 28 septembre 2004. Lors d'une séance de dédicace dans une librairie parisienne, une vingtaine d'individus armés de gourdins et de bombes lacrymogènes ont fait irruption, saccageant la boutique et blessant plusieurs personnes présentes sur les lieux (article du Nouvel Observateur). Soral s'en est sorti sans gros dégâts. La Ligue de défense juive a été suspectée d'avoir organisé cette expédition punitive. L'attaque faisait suite à la diffusion sur France 2, le 20 septembre 2004, de l'émission Complément d'enquête, où Alain Soral avait tenu des propos antisémites ; l'écrivain s'était dit, quant à lui, piégé par les journalistes, qui n'avaient retenu du long l'entretien à bâtons rompus qu'il leur avait accordé que les quelques secondes où il avait dérapé, où il avait, d'après lui, outrepassé sa pensée, et "qui pouvaient provoquer, selon ses propres termes, sa mort médiatique et aussi physique."

De fait, depuis cet incident, Soral est tricard dans les médias - un vrai paria - et semble apporter le danger partout où il passe. Le 13 septembre 2006, il a reçu un autre avertissement, en se faisant de nouveau agresser par deux individus en scooter, qui l'ont gazé. Cette agression faisait suite à sa visite au Liban, en compagnie de Dieudonné, Thierry Meyssan, Marc Robert et Ahmed Moualek. Le petit groupe, qui voulait rendre compte des terribles agissements de l'armée israélienne contre le peuple libanais, avait alors rencontré de très hauts dirigeants du Hezbollah.

Un marxiste chez Le Pen

Richard Descoings a donc officiellement viré Soral des murs de son école par peur d'incidents violents que l'agitateur aurait pu attirer sur sa personne. Mais ne peut-on pas aussi relier sa décision au récent "coming out" de Soral quant à son orientation politique ? En effet, même si la rumeur circulait déjà depuis quelques temps, l'information n'est officielle que depuis la semaine dernière : Alain Soral a annoncé, à travers deux interviews, l'une donnée le 27 novembre à la webradio québecoise Rockik.com, l'autre le 29 novembre au webzine Salut Public, qu'il avait rejoint l'équipe de campagne de Jean-Marie Le Pen. Et ce, depuis plus d'un an ! Information confirmée par l'intéressé le 1er décembre dans l'émission Les Grandes Gueules sur RMC.

Il définit lui-même, sur Rockik.com, son rôle au sein du FN comme celui d'un "conseiller technique", produisant des idées et du concept, "en charge des affaires sociales et des banlieues". Alain Soral a déjà eu l'occasion de marquer la pensée frontiste de son empreinte, à travers le fameux discours (texte ou vidéo) tenu par le président du Front National au pied du moulin de Valmy le 20 septembre dernier. La patte de Soral y était manifeste. C'est d'ailleurs ce discours soralien de Valmy, avec ses accents de réconciliation nationale, cette main tendue à tous les Français, notamment d'origine immigrée, qui avait séduit Dieudonné, ami de Soral qui se revendique "libre-penseur-sans-a-priori-voulant-juger-par-lui-même", et qui lui a fait envisager un possible ralliement futur avec le candidat Le Pen.

Le diagnostic de Soral, c'est que l'ultra-libéralisme mondialisé et les communautarismes détruisent la France ; selon lui, il y a convergence d'analyse entre les tenants du non au projet de constitution européenne, qu'ils soient communistes, chevènementistes, ou lepénistes. Pourquoi alors l'ancien militant au PCF, qui se réclame encore aujourd'hui du marxisme, n'a-t-il pas rallié l'extrême gauche ou encore Jean-Pierre Chevènement (d'autant qu'il se dit proche des idées du "Ché") ?

"En bon analyste marxiste, je dois admettre, dit-il sur salutpublic.fr, que les choses ne bougent pas grâce aux partis de gauche traditionnels qui ont renoncé à peu près à tout... Elles ne bougent pas à gauche ni à l’extrême gauche, où ne sévit plus que la sclérose d’un néo-communisme adolescent, essentialiste, esthétisant mal compris et mal digéré type LO, PT, LCR… Elles bougent dans le camp du populisme." Soral en tire cette "conclusion : je pense que l’engagement à la fois raisonnable et révolutionnaire pour agir contre les dégâts de l’ultra-libéralisme mondialisé et du communautarisme – communautarisme qui conduit à ce clash des civilisations dont a besoin l’ultra-libéralisme américain pour achever sa domination - c’est de s’engager aux côtés de Jean-Marie Le Pen à la prochaine présidentielle. Aucun renoncement ni délire dans ce positionnement, juste le viril et sain usage de la raison dialectique…"

La réconciliation : un slogan vide et naïf ?

Pour Soral, les anciens clivages politiques, vermoulus, sont à dépasser, dans une "révolution douce", qui passera par la réconciliation (mot qu'il a aujourd'hui constamment à la bouche, comme d'ailleurs son ami Dieudonné) : "C’est la réconciliation des ces deux forces révolutionnaires d’essences différentes mais complémentaires – réserves d’énergie de la jeunesse pauvre issue de sociétés patriarcales à haute teneur morale et raison pratique des adultes de la petite et moyenne bourgeoisie française – qui permettra le saut qualitatif." Soral veut réconcilier le peuple français avec lui-même, transcender les classes et les communautés, les faire communier dans l'idée de Nation, dont les principes fondamentaux seraient l'assimilation, le travail et la citoyenneté. C'est ainsi qu'il se définit lui-même comme un "national républicain", et déclare s'être rallié au FN par l'entremise de Marine Le Pen, qui, assure-t-il, partage ses positions nationales républicaines, sans qu'on puisse dire si elles sont de gauche ou de droite.

Soral croit au destin gaullien de Le Pen, qui, seul, dit-il, pourra sauver la France. Car lui seul reste encore radicalement hors du système. Soral, qui joue parfois les prophètes et se targue de ne presque jamais se tromper, croit à l'inéluctable accession au pouvoir du Front National, même si elle ne se produit pas en 2007. Au pire, le FN deviendra, nous annonce-t-il, le premier parti d'opposition de France, et pèsera au moins 25 %... Rendez-vous dans cinq mois pour juger des pouvoirs de prédiction d'Alain Soral.

Cas de conscience

D'aucuns rappelleront à Soral les dérapages commis par Le Pen il y a dix ou vingt ans, et qui lui ont valu d'innombrables condamnations judiciaires : l'histoire du "détail" (les chambres à gaz sont "un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale"), l'inégalité des races, les "sidaïques" prétendus contagieux par leur transpiration, leur salive, et assimilés à des lépreux, etc. Je lui rappellerai à mon tour ces meetings lepénistes, où des visages de gens basanés étaient projetés sur un écran géant, dans le seul but de les faire huer par le public... Ces scènes horribles ont été montrées dans de nombreux reportages. Beaucoup, je pense, s'en souviennent.

La question est : peut-on relativiser ces propos, les comprendre, transiger, les excuser ? Peut-on se réconcilier avec ceux qui les ont prononcés (dans le pardon christique que prône Soral) ? Peut-on leur tendre la main et les rallier ? Alain Soral, comme Dieudonné (qui, tout en restant plus distant pour le moment, semble prendre le même chemin), ont choisi de tendre la main. Souhaitons-leur, dans leur candeur, qu'ils ne se la fassent pas arracher !

"L'espoir" Dieudo-Le Pen

Soral et Dieudonné ont été ces dernières années diabolisés, boycottés par les médias, parfois caricaturés à l'excès. Ils en ont souffert. Ils ont développé naturellement de la haine, ou, du moins, un peu de rancoeur envers ceux qui leur ont fait subir un tel traitement. Leur but est aujourd'hui de faire sauter le Système. Le Pen est devenu leur espérance, car il leur apparaît comme le seul rebelle de la scène politique française ; et puis parce qu'il leur ressemble : vilipendé depuis plus de trente ans, incarnant à lui seul le Mal, il a porté sa croix comme eux, a fait montre d'une incroyable force de résistance, comme eux, d'un entêtement acharné, sans avoir jamais plié ou rompu sous les coups... Et tout ça crée une certaine solidarité - celle des parias. Au-delà des idées, ils se rejoignent en ce qu'ils s'estiment humainement, se considérant comme des honnêtes hommes, pris à parti par des lâches, des vendus, le bal des hypocrites.

Mais rien ne vaut la parole de Soral lui-même, qui, dans une interview filmée, déclarait espérer "une alliance objective entre tous les miséreux… Je vois se dessiner, disait-il, le rapprochement étrange entre la colère de Dieudonné et la colère des lepénistes… Est-ce que c’est pas ça la France qui peut se sauver demain, c’est un Le Pen et un Dieudonné qui se tendent la main et qui se mettent à se parler ?… Ces gens là ont peut-être les mêmes valeurs, valeurs de dignité, de travail… Le rapprochement Dieudonné-Le Pen, c’est l’abjection absolue de toute la boboitude standard, c’est la monstruosité absolue, or pour moi c’est le plus grand espoir."

Un charme ambigu

Les bobos ont de quoi frémir si la révolution que Soral appelle de ses voeux a lieu. Parlant, dans l'interview évoquée ci-dessus, des travaux réalisés à Paris par la mairie PS et Verts de Bertrand Delanoë, et qu’il juge pour le moins sévèrement, il déclare - certes avec ironie : "Dans une période révolutionnaire, les gens qui ont fait ça, ils peuvent être guillotinés, s’il y a un Robespierre qui vient, il peut y avoir de la guillotine, ça mérite, largement... on en a guillotiné pour moins que ça…" Et de renchérir sur les bobos qui viennent acheter le Paris populaire, et le détruisent : "Le lieu qui serait naturellement pour eux, et peut-être un jour j’en ferai un camp pour eux… un camp de… un camp de… ouaih un camp, on les mettra là… c’est la Défense, c’est le seul lieu qu’ils méritent, c’est le lieu qui leur ressemble…" Probablement n'est-ce pas là à prendre au premier degré, mais c'est tout de même un peu violent...

Soral est un mec drôle et viril, à l'humour féroce, qui produit des analyses sociologiques souvent justes et courageuses, mais qui dérape de temps en temps. Dieudonné est, mon sens, le comique le plus drôle et le plus percutant de sa génération, et lui aussi est souvent "borderline", trop ou pas, cela dépend des limites de chacun. Le Pen est le plus talentueux tribun actuel, il a ce charme oratoire que la plupart des politiques n'ont plus, cette richesse de la langue qu'il partage avec François Mitterrand, et qui lui donne un ascendant certain dans les débats sur la plupart de ses contradicteurs, rattrapé toutefois par les horreurs qu'il distille avec un plaisir pervers de temps à autre. Ces trois hommes sont maltraités dans les médias dominants, mais rencontrent un écho de plus en plus fort dans la population. Cette équipe de "bras cassés" pourrait se révéler une "dream team" aux prochaines élections, qui sait... Sans doute le saltimbanque (certes, encore en phase d'observation) et le sociologue font-ils fausse route. Mais nous devons avoir conscience que leur sympathie affichée pour le leader du FN pourrait jouer un rôle non négligeable au printemps prochain.

Ce rapprochement entre un ancien militant du Parti Communiste et le parti d'extrême droite est le symptôme d'un mouvement de fond, caractérisé par la dédiabolisation de Le Pen (symbolisée par l'attitude d'ouverture d'un Dieudonné), couplée à un rejet de plus en plus massif du système "UMPS", et ce, jusque chez le très modéré François Bayrou. A chaque bord de l'échiquier politique, on entend des appels à la révolution, ou du moins on diagnostique un climat pré-révolutionnaire. A l'heure où chacun peut sentir un ras-le-bol populaire face au matraquage médiatique du tandem présidentiel Ségo-Sarko, doit-on craindre une révolte dans les urnes au printemps prochain ? En tout cas, les sondages récents en attestent : jamais Jean-Marie Le Pen n'a été aussi proche du pouvoir.

02 décembre 2006

Kat Onoma : un plaisir supérieur

Kat Onoma est peut-être le meilleur groupe de rock français. Mené par le ténébreux et charismatique Rodolphe Burger (un ancien prof de philo...), il produit une musique absolument originale, sans concession, qui allie élégance, intimisme, sensualité, raffinement... vous accompagnant comme une douce obsession. Pour une excellente présentation du groupe, on peut aller voir par ici ; on y lira notamment ceci :

"A la débauche d’énergie et de décibels, les Strasbourgeois privilégient une forme d’hypnose : pas de solos virtuoses et de grands gestes, mais un jeu trouble et lancinant, une électricité ambiante, des silences aussi éloquents que des notes ; bref, la bande-son idéale d’une nuit d’été lorsque couve l’orage. Et, surplombant ce flot de haute-tension, la voix de Rodolphe Burger, au timbre chaud mais à la diction distante. Toute la magie de Kat Onoma peut être résumée par cette voix : chaleur organique et raideur expressive."

Ou encore :

"Des textes épurés à l’extrême, presque décharnés, obsédants (pour ne pas dire obsessionnels), posés par une voix tant solennelle que nonchalante sur une musique nerveusement élégante, au bord de l’électrocution : voilà les ingrédients fondamentaux de la recette Kat Onoma, mise en place dès les premiers concerts."

Commencez par vous poser cette bonne question : "Que sera votre vie ?", par exemple "quand l’air sera liquide, l’eau solide, la terre feu ?" Méditons avec Kat Onoma sur ces nombreuses et sérieuses éventualités...




Véritable perle de l'album Far from the pictures de 1995 : "La chambre", dont voici une bien belle description : "Comme s’il réalisait une peinture chinoise, le groupe trace la mélodie d’un trait aussi plein que léger, sans oublier de dessiner le vide et le silence tout autour. Rarement le minimalisme et l’ambiguïté auront fait aussi bon ménage, donnant naissance à un modèle de chanson intimiste, chanson d’automne en apesanteur entre la douceur et un érotisme voilé, abstrait. Le phrasé mi-parlé mi-chanté de Rodolphe Burger magnifie cette déambulation intérieure qui s’achève avec les soupirs mélancoliques de la trompette..."




dans ma chambre vous croqueriez
une pomme petite vous tremperiez
dans le thé des langues de chat
en silence
et après le débat comme dit Casanova
fronçant les sourcils vous diriez
c'est bizarre

dans ma chambre vous croqueriez
une pomme petite vous tremperiez
dans le thé des langues de chat
en silence
et après le débat comme dit Casanova
fronçant les sourcils vous diriez
ç'a été ?

car vous n'auriez qu'un mot à dire
dans la rue la journée
pour vous servir d'acolyte j'aurais mon parapluie
qui sait ?

dans ma chambre vous croqueriez
une pomme petite vous tremperiez
dans le thé des langues de chat
en silence
et après le débat comme dit Casanova
fronçant les sourcils vous diriez
c'est bizarre

car vous n'auriez qu'un mot à dire
dans la rue la journée
si seulement il vous en disait

Finissons avec une pure merveille qui date du premier album de Kat Onoma en 1988 : "Cupid", joué ici à Lyon en 2001. Nous y retrouvons la divinité de l'amour, dépeinte sous les traits d'un authentique vampire...


Et puis un petit bonus : un petit clip, prétexte pour l'un des meilleurs morceaux du formidable album solo de Rodolphe Burger, Meteor Show, datant de 1998 : "Unlimited Mariage"...


Tes lèvres fines et souples comme les branches du saule

A-t-il osé dire, et il le croyait

Et elle l'a cru...